Avec des boucliers et un sac de frappe, un athlète de bon niveau peut programmer un entrainement complet. Il peut l’accomplir éventuellement tout seul. En Thaïlande, il n’est pas rare de voir un sac de frappe suspendus dans les endroits les plus disparates… A l’arrière d’un magasin ou au fond d’un garage, pour permettre aux passionnés de s’entrainer y compris quand ils n’ont pas la possibilité de se rendre au camp d’entrainement.
En Occident, l’entrainement au sac de frappe est réservé aux compétiteurs. Ce travail fondé sur la répétition et la puissance peut sembler ennuyeux à beaucoup d’amateurs, davantage intéressés par l’acquisition de la technique sous toutes ses formes. Leur coût et l’espace qu’ils occupent conduisent par ailleurs à limiter l’usage des sacs de frappe. Une salle n’en abrite habituellement pas plus d’un ou deux… Il serait donc difficile et peu productif de les employer pour un cours normal. Un bon professeur s’arrangera en revanche pour faire exécuter périodiquement à chacun de ses élèves des « passes » avec les gants et les paos. Les meilleures salles possèdent de nombreuses paires de paos, qui permettent de s’entrainer profitablement à deux.
L’entrainement avec un sac de frappe
Comme tous les sports de contact réel, la boxe thaïe ne déroge pas à la règle et exige une bonne préparation à la fois technique et physique, mais pas seulement. Il s’agit en effet d’un sport rude, qui implique un effort prolongé. Supportable uniquement à condition de jouir d’une excellente forme physique et psychologique. Pour compenser une différence de technique, l’aptitude à encaisser les coups peut dans certains cas être aussi déterminante que la capacité de les délivrer. À niveau technique égal, en revanche, l’athlète bénéficiant de moyens physiques supérieurs l’emportera. Sans une préparation physique satisfaisante, la boxe ne convient même pas au sportif amateur qui ne montera jamais sur le ring.
Cette remarque s’applique à n’importe quel sport. Pour être efficace une discipline, quelle qu’elle soit, doit toujours s’appuyer sur un bon entrainement physique. Certains mouvements et enchainements ont été conçus pour exercer une fonction précise. Mais supposent que l’athlète soit en mesure de supporter la charge physique qu’ils nécessitent. Pour la même raison, le boxeur devra « chauffer » son organisme avant de commencer à s’entraîner… Exactement comme quand on allume le moteur d’une voiture pour le faire passer progressivement de l’état de repos à une condition lui permettant d’affronter des efforts d’intensité diverse.
L’échauffement avant l’entrainement
L’échauffement est l’activité qui précède le travail physique proprement dit. Il convient de toujours l’accomplir aussi bien au début d’un simple entrainement qu’avant une compétition. Car soumettre l’organisme à des efforts sans la moindre préparation préalable peut aboutir à l’effet inverse de celui escompté et s’avérer en outre dangereux. L’importance de l’échauffement n’est plus un secret pour personne. Le temps qu’on lui consacre n’est jamais perdu puisqu’il permet d’exploiter ensuite pleinement ses facultés techniques et physiques. Cinq à dix minutes suffisent en général, voire plus dans des cas spécifiques. Car la durée de l’échauffement varie en fonction de la vitesse avec laquelle le corps s’adapte au nouveau travail qui lui est demandé.
Un échauffement progressif
Les activités pratiquées à ce moment ne sont jamais trop intenses et ont toujours pour objectif de mobiliser graduellement chaque partie de l’organisme. Une course légère, quelques mouvements d’assouplissement articulaire et d’étirement musculaire figurent parmi les exercices les plus recommandés. Inutile de se livrer au départ à un stretching trop dur, en soumettant muscles et ligaments à un traumatisme qui empêcherait de travailler correctement lors de la phase d’entrainement. Il ne faut pas non plus effectuer des exercices trop intenses pour accroitre la résistance cardio-vasculaire… Sous peine de manquer de souffle bien avant d’avoir entamé le véritable effort.
L’échauffement adapté à chaque organisme
Chaque organisme a bien entendu ses exigences propres. C’est à l’entraineur de définir les modalités et les temps nécessaires pour assurer l’efficacité de l’échauffement. Beaucoup de boxeurs, surtout dans le milieu professionnel, ont élaboré pour cette phase aussi des méthodes accompagnées de tableaux très particuliers. Certains tardent à « carburer » et ont besoin d’une phase préliminaire plus longue. D’autres, en revanche, s’adaptent rapidement aux conditions psychophysiques optimales, mais se fatiguent vite. La programmation d’un bon entrainement doit tenir compte de toutes ces variantes. Même si le professeur d’un cours pour amateurs préférera faire accomplir un échauffement de qualité moyenne, sans excès, afin de répondre aux besoins de chacun. Pour plus d’informations concernant le sac de frappe, venez consulter le site mon-sacdefrappe.com