L’éclairage est un élément important d’une implantation électrique, d’un point de vue décoratif et de confort. Il a la capacité de mettre dans la lumière un intérieur et d’avoir un bien-être visuel de qualité s’il est bien étudié.

On trouve différents modes d’éclairage :

• L’illumination directe : Le rayon éclairant est dirigé entièrement sur le plan à éclairer. Il fait en sorte de mettre dans la lumière un objet (table, meuble,..) ou d’éclairer un plan de travail (avec une lampe sur le bureau). Il est équivalent à l’éclairage produit par les petits projecteurs, les éclairages de plafond à réflecteur non transparent.
• L’éclairage indirect : Le rayon éclairant est dirigé en direction du plafond qui revoie la lumière (plus la couleur du plafond est claire, meilleur sera le rendu). On peut acheter dans le commerce beaucoup d’appliques qui produisent ce type d’effet lumineux.
• L’illumination diffuse : Le lampadaire diffuse sa lumière sur 180 à 360 °. Il fait en sorte d’éclairer l’ensemble de la pièce. L’ampoule est souvent mise dans un élément en verre ou laissée visible si elle est esthétique. C’est l’exemple du lustre et de la réglette fluo.
• L’éclairage mixte : Il condense les 3 styles d’éclairage dans un lampadaire unique. C’est ce qu’on remarque pour la lampe de chevet ou la lampe de table.

Choisir son éclairage

Toutes ces fonctionnalités vous permettront de prendre une décision pour un style d’illumination. Les lieux seront définis soit en éclairage de plafond, soit en applique à l’aide du mode d’illumination désiré. La législation impose au minimum un éclairage de plafond à l’intérieur de certaines espaces (chambres, séjour, cuisine). En situation d’impossibilité technique ou en remise en état, il est admis de remplacer l’éclairage de plafond avec deux appliques ou 2 prises commandées. Dans les autres espaces le choix avec éclairage de plafond et applique au mur est libre. La législation prévoit aussi un endroit d’illumination minimal en externe à toute entrée (qu’elle soit principale ou de service). Pour des appliques, définissez des lieux appropriés. Ne les mettez pas trop bas (environ : 1,80 m), pas cachés par une porte ou à l’intérieur d’un couloir trop exigu.

• Attention : il y a des méthodes strictes pour l’implantation des illuminations à l’intérieur des espaces humides, pièces de bains, cuisine, sous-sol.

Nous vous proposerons ces méthodes de même que des suggestions à l’intérieur des articles destinés aux différents espaces. Il est préférable aussi de prendre une décision pour le mode de pilotage souhaité pour ces illuminations. Un seul endroit de pilotage (le commutateur), 2 endroits de pilotage (le va-et-vient), 3 endroits ou plus (le télérupteur). Vous pourrez également opter pour un dispositif à variation, en partant d’un ou d’un certain nombre d’endroits (le variateur, le télé variateur). Le lieu de ces pilotages est important.

Positionner les commandes d’éclairage

Pour les espaces de l’habitat, il est localisé habituellement à droite en entrant ou en externe, à portée de main. Ce qui veut dire à une hauteur comprise aux alentours de 0,8 et 1,3 m (1,10 m est une proposition habituelle et appropriée à presque tous les cas). Pour la pièce de bains et les toilettes, plutôt en interne. Dans une chambre, on a la possibilité de planifier un pilotage en tête de lit. Dans un hall d’entrée, prévoyez le pilotage de l’illumination le moins loin de la porte d’accès. Un vaste couloir ou un escalier demanderont un certain nombre d’endroits de pilotage, pour pouvoir allumer ou éteindre à partir de l’accès de tout l’espace.

La législation précise que les couloirs et les espaces de circulation devront pouvoir être mis en route à l’aide d’un pilotage sans voyant éclairant, disposé à moins de 1m de tout accès. Les pilotages à voyants éclairant pourront être disposés à 2 m de tout accès. Les pilotages pourront être remplacées avec des dispositifs de détection de présence. Pour accéder au garage ou au sous-sol nécessite au moins un va-et-vient, soit 2 endroits de pilotage.