Les bonnes chaussures de sécurité, comment bien choisir ?

chaussures

Entreprendre des travaux de construction implique de suivre à la lettre des normes internationales bien établies. Il est obligatoire pour chaque personne se trouvant sur le chantier, de porter des équipements de protection individuelle ou collective. Tout dépend de l’envergure de la construction et de la législation du pays. Outre la construction, il y a également des métiers qui ne semblent pas nécessiter le port de protection, comme le poste de cuisinier, pourtant c’est un travail qui comporte également des risques.Pour ne pas se perdre dans cette jungle de convention, voici tout ce qu’il faut savoir avant d’acheter des chaussures de sécurité.

Les normes existantes, catégories et protection supplémentaire

Chaque matériel de sécurité doit répondre à une norme internationale, garante de leur qualité. Une chaussure de sécurité, accessoire bien anodin pour certains, est également soumise à des contrôles minutieux car elle fait partie des EPI (Equipements de Protection Individuelle) obligatoires. Les normes de sécurité pour des chaussures de travail sont représentées par les lettres :

– S : norme EN ISO 20345, comportant une coquille pouvant résister à 200 Joules d’écrasement et divisée par les catégories : SB, S1, S1P, S2, S3, S4 et S5.

– P : norme EN 346, disposant une semelle anti-perforation résistant à 100 N

– O : norme EN ISO 20347, regroupant les chaussures de travail sans coquille et divisée par les catégories : OB, O1, O1P, O2, O3, O4 et O5.

Des caractéristiques particulières sont ajoutées à ces normes pour s’adapter aux exigences de chaque métier. Ces attributs supplémentaires sont représentés par des codes qui sont inscrits sur les étiquettes de chaque chaussure de travail. Voici une liste de ces caractéristiques pour faciliter l’achat de chaussures ou de bottes de protection :

– A : antistatique

– CI : isolation au froid

– CR : comporte une tige qui résiste à la coupure

– E : absorption des chocs dans la zone du talon

– FO : semelle résistante aux hydrocarbures

– HI : isolation à la chaleur

– HRO : semelle de contact résistante à la chaleur

– M : protection métatarsienne

– P : semelle anti-perforation composé d’acier ou de matériau composite

– WR : hydrofuge

– WRU : tige-hydrofuge

– Par contre, la résistance à l’eau n’est pas codée, car la plupart des sabots de sécurité sont déjà imperméables à l’eau de par son matériau de fabrication.

Quel modèle de chaussure pour quel métier ?

Chaque paire de chaussures soumises aux normes citées ci-dessus sont spécialement conçus pour un usage particulier. Les métiers présentant des risques d’accidents sont les plus concernés par ce type de matériel de sécurité. Indispensable pour la protection du pied, ces chaussures sont fabriquées avec des matériaux spécifiques et très résistants. Leur poids et leur ergonomie sont adaptés pour donner du confort à l’ouvrier dans l’exercice de ses tâches. Ces chaussures sont également étudiées minutieusement de sorteà pouvoir être portées toute la journée sans nuire à l’agilité et à l’adresse du travailleur.

Chaque spécification varie d’une profession à l’autre et est relative à la fonction de l’opérateur. Ce dernier peut donc être amené à avoir en sa possession différents types de chaussures de sécurité.Toutefois, charpentier, soudeur, maçon, menuisier, électricien, mécanicien ou même cuisinier, n’ont pas les mêmes chaussures de travail. C’est pourquoi, ces catégories ont été fixées et adaptées pour chaque type de métier. Il est donc nécessaire d’avoir connaissance de ces critères pour ne pas se tromper sur le matériel adéquat.Prendre en compte tous ces aspects facilitera le choix de la chaussure qui convient le plus à chacun.