Vélo-routes, pistes cyclables et voies vertes relient déjà la plus grande partie des régions de France. Sentiers buissonniers, chemins de halage, anciennes voies ferrées, ces nouveaux « chemins de traverse » ouvrent sur l’Hexagone des perspectives insoupçonnées… Des promesses d’évasions et de découvertes offertes, pour Ia première fois, à tous les loisirs comme à tous les publics.
Qu’ils soient cyclistes, joggeurs, rollers, randonneurs, cavaliers, handicapés. Les articles que nous allons développer ont pour but de les recenser, de les décrire dans leur cadre, dans le paysage qui les imprègne. À les expliquer, surtout, pour ce qu’ils représentent aujourd’hui comme pour ce qu’ils seront demain.
Ces voies sont essentielles pour des randonnées à vélos et tout particulièrement pour les vélos électriques qui sont considérés comme de simple vélo du moment où l’assistance ne permette pas de se déplacer sans avoir à fournir le moindre effort. Si c’était le cas, ce mode de locomotion serait considéré comme véhicule à moteur.
Les sentiers multi-randonnée
De ces nouveaux sentiers multi-randonnée on compte aujourd’hui plus de 4 000 km à travers la France, dont 2 500 au moins en site propre, c’est-à-dire protégés de toute circulation motorisée. Et ça n’est qu’un début, leur réseau devrait doubler, voire tripler d’ici à trois ou quatre ans, avant la fin de la décennie… Ils forment en gros trois catégories.
Les vélo-routes
Une continuité de petites routes tranquilles ou de chemins vicinaux tracée à l’attention des touristes sur deux roues, et disposant d’un balisage spécifique. Signalétique complétée de fréquents rappels aux autres usagers, motorisés pour la plupart, de la nécessité de « partager la route ». Un principe plus particulièrement développé, aujourd’hui, en Normandie, en Provence et sur les bords de la Loire.
Les parcours cyclables
Ils proposent, eux, un enchaînement de pistes ou de voies cyclables, le plus souvent protégées, à usage de loisirs comme de liaisons péri-urbaines. Équipés d’une signalétique précise (direction, kilométrage, etc.), de panneaux pédagogiques et, si possible, de haltes pique-nique et d’équipements sanitaires, ils constituent, pour (a région concernée, un argument touristique à part entière. En France, la plus évidente « vitrine » de cette politique est l’immense réseau aquitain de près de 1 000 km de voies cyclables, aujourd’hui, entre Ia pointe de Grave et l’Adour, entre le Médoc, Bordeaux et Arcachon…
Les voies vertes
Elles commencent seulement à équiper le pays, mais elles sont l’incarnation parfaite du Phénomène Greenway, né en Angleterre et en Amérique du Nord. Équipement touristique « durable » s’il en est, ces nouvelles routes du Loisir ne sont accessibles qu’aux activités physiques non motorisées : Jogging, promenade, randonnée à vélo, balade à rollers, handisport, tourisme équestre… Sécurisées, confortables et tout public, le plus souvent sans dénivelé, ces voies vertes sont bien davantage qu’une invitation au voyage en plein air.
Les avantages des parcours multi-randonnée
Ces chemins cyclables sont ouverts à toutes les tranches d’âge de 7 à 77 ans, ils sont aussi des parcours de santé, une incitation à respirer, à visiter, à regarder, hors des sentiers trop battus que sont les voies classiques. Pour tous les amateurs de calme et de tranquillité, ce sont les premières vraies « routes du silence ».
Plus vite le public les verra, plus vite il les empruntera ! Avant toute autre chose, les nouveaux axes verts ont besoin d’une signalétique simple, pratique, valorisante… et spontanément identifiable.